Fils de Jean Bernard et de Marie Rose (dite Rosalie) DAYDÉ, une trébéenne, Louis Alphonse MARIGNAC est né le 26 avril 1892 à Trèbes. Il y passe toute son enfance et sa jeunesse. En 1906 et 1911, il apparaît sur le recensement et réside avec ses parents  boulevard du canal.

 

A l’époque de sa séance de recrutement, qu’il passe à Capendu en septembre 1912, il exerce le métier d’ouvrier-charron, comme son père, à Trèbes.

 

Son n° matricule est le 1912 1558/Narbonne

 

Il est exempté du service militaire en 1913 pour rachitisme

 

Il semble être célibataire

 

Louis Alphonse décède le 28 mars 1918 à Trèbes, des suites de la guerre.

 

 

 

Après la mobilisation d'août 1914, il est maintenu exempté par le conseil de révision du 25 octobre 1914.

 

Il est classé bon pour le service armé par le conseil de révision de Carcassonne du 30 mars 1917.

 

Le 22 mai 1917, Louis Alphonse est incorporé au 2ème régiment du génie. Selon toute probabilité, il ne quittera pas le dépôt où il sera affecté à des tâches subalternes mais nécessaires.

 

Il repasse devant la commission de réforme de Montpellier, le 8 février 1918 et par laquelle il est réformé n° 2 au motif suivant : « Très mauvais état général. Déformation thoracique »

 

 

 

Libéré des obligations militaires, Louis Alphonse MARIGNAC rentre à Trèbes où il décèdera auprès des siens, des suites d'une aggravation de son état de santé déjà fragile,  le 28 mars 1918 à 5 heures.

 

Il est inhumé dans le cimetière communal.

 

Son acte de décès est enregistré dans les registres d'état-civil de la commune de Trebes à la date du 29 mars 1918. La mention "Mort pour la France", n'apparait évidemment pas.

 

Le statut de mort pour la France ne lui sera pas accordé.

 

Son nom est toutefois gravé sur le Monument aux morts de la commune de Trèbes